Nous vous invitons à participer à l’inventaire de la biodiversité communale, du 1er au 15 août en observant les reptiles. Bien que nous paniquions souvent à leur vue, ces deux espèces à sang froid sont pourtant inoffensives.
L’orvet fragile fait partie des reptiles mais ce n’est pas un serpent ! En réalité, il s’agit d’un lézard sans pattes : comme lui, sa queue peut se casser pour servir de leurre à un prédateur qui l’attaquerait ! C’est d’ailleurs ce qui justifie son nom « fragilis », ou plus familièrement « serpent de verre ». Pourtant son plus proche parent est le varant.
Bien qu’il s’agisse d’une espèce apparentée aux lézards, l’orvet n’a pas de membres et a une allure serpentiforme. De couleur brun gris avec un corps allongé recouvert d’une peau lisse et brillante ; sa tête est courte et son museau arrondi. Sa taille est oscille entre 30 et 50 cm.
Il est un allié précieux des jardins puisqu’il est un grand consommateur de limaces.
A la différence des serpents, l’orvet comme les lézards peut fermer les paupières.
La couleuvre à collier est une excellente nageuse et chasse souvent le long de l’eau à la recherche de grenouilles, de crapauds et de salamandres. Elle aime aussi les petits vertébrés tels que les rongeurs, les poissons et les lézards.
On la reconnaît à ses deux taches blanc-jaune et noires derrière la tête. De couleur gris, brun ou vert olive avec un ventre et une gorge blancs, ses yeux sont jaunes et ses pupilles rondes. Sa taille est comprise entre 50 et 120 cm.
Quand elle se sent menacée : elle feint la mort. Elle se retrourne sur le dos, ouvre la bouche, sort sa langue et tourne les yeux pour faire disparaître ses pupilles et /ou dégage une odeur nauséabonde pour leurrer son prédateur.
Notez vos observations sur www.faune-cher.org ou par mail à sebastien.brunet@nature18.org